Sollasina Cthulhu – Une créature vieille de 430 millions d’années découverte en Angleterre

Sollasina Cthulhu

Cthulhu, dieu Lovecraftien multi tentaculaire donne son nom à un fossile trouvé en Angleterre vieux de 430 millions d’années et composé de 45 tentacules ! De son vrai nom Sollasina Cthulhu, le « petit monstre sous-marin » s’apparentait davantage comme ancêtre du concombre de mer. Loin des écrits de Lovecraft, notamment l’Appel de Cthulhu, qui dépeint un dieu démoniaque venu d’un autre monde.

Cthulhu d’après le Proceedings of the Royal Society B, où des chercheurs d’Oxford ont publiés une description précise de la créature tentaculaire. Dans le roman de Lovecraft le dieu est par ailleurs décrit comme « un monstre à la silhouette vaguement anthropoïde, avec une tête de pieuvre dont la face n’aurait été qu’une masse de tentacules et un corps écailleux« . Fait lointain d’un histoire publiée en février 1928 qui dès lors a inspiré multitude de films, jeux et donc encore bien d’autres produits dérivés (peluches, statues …).

Découvert sur le site paléontologique d’Herefordshire en Angleterre, le médisant marin n’étais pas plus gros qu’une araignée. Donc d’après une reconstitution 3D les archéologues ont en déduit que le fossile datait de 430 millions d’années d’une part et était affilié au concombre de mer d’autre part. Les 45 tentacules sont en fait des pieds « tubulaires » (qui a le forme d’un tube)  qui permettait au Sollasina de se déplacer. D’ailleurs le procédé utilisé pour la reconstitution graphique de l’animal est la tomographie (Procédé d’imagerie médicale (radiographie) permettant d’obtenir des images en coupe) qui a par ailleurs permis de révéler un « système hydraulique interne » et qu’il affilié aux échinodermes récents  tels les oursins ou autre étoile de mer. Enfin l’animal devait comme son apparentement se nourrir d’algues ou autre matière en décomposition.

Source : Yale University News

Keyla
Keyla
"L'Ouverture d'esprit est la toile sans frontière du peintre, l'encre qui saigne sous la plume de l'écrivain, la mélodie muette du musicien qui compose. C'est un monument sacré, qui fait pulser le cœur de tous les artistes."

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